L’enfant est un être en construction qui peut, comme les adultes, présenter des troubles d’ordre psychologique. Il exprime difficilement ses problèmes émotionnels avec des mots et un mal-être n’est, par conséquent, pas toujours facile à repérer.

La demande vient rarement de l’enfant. Ce sont donc certains comportements ou signes qui doivent alerter ou inciter les parents à prendre rendez-vous. Ces manifestations peuvent être nombreuses et variées et cette liste est non-exhaustive :

• agressivité à la maison ou à l’école ;

• chute des résultats scolaires ;

• peurs ou phobies durables ;

• troubles du sommeil ; 

• plaintes somatiques récurrentes ; 

• isolement social.

L’environnement, qu’il soit familial ou extrafamilial, a une influence considérable dans le développement affectif, intellectuel, relationnel et psychique du jeune patient. L’implication et l’alliance des parents dans le travail psychothérapeutique sont essentielles pour l’avancée de la thérapie.

LA PREMIÈRE CONSULATION (environ 50 min)

Un premier contact téléphonique ou par e-mail permettra de convenir d’un moment pour se rencontrer. Cette première démarche est déjà un pas qui peut être difficile à franchir. Afin de faciliter la procédure, il est possible de prendre rendez-vous directement sur mon agenda en ligne.

Lors du premier entretien, d’une durée d’une heure environ, il s’agira de vous présenter concrètement l’accompagnement psychologique que je propose. Les parents (ou l’un des parents) sont reçus avec ou sans l’enfant et sont libres de poser leurs questions et d’évoquer leurs doutes.

Lors de cette première rencontre, vous m’expliquerez les raisons de votre démarche puis l’histoire de votre enfant sera reprise de manière approfondie afin de déterminer un schéma approprié (nombre de séances, fréquence, etc.). Parfois, seulement quelques entretiens avec les parents suffisent à dénouer une situation.

Une description claire du problème, le repérage de son apparition, de son évolution et l’impact des symptômes sur l’entourage, accompagnés de certains éléments historiques (séparation, décès dans la famille, etc.), sont autant de précieux renseignements qui pourront m’aider à mieux comprendre la situation.

Lorsqu’il est présent, on se rend souvent compte que l’enfant, même occupé à dessiner, écoute ce qui se dit avec beaucoup d’attention. Du matériel est mis à sa disposition pour qu’il s’exprime et laisse aller son imagination.

Par la suite, si le suivi est nécessaire et accepté, le cadre de la thérapie sera posé en présence des parents et de l’enfant.

LE SUIVI (30 à 40 minutes)

Durant la thérapie, je rencontre la plupart du temps l’enfant seul, sans ses parents. J’évalue ici dans quelle mesure il est porteur de la demande de consultation. En effet, la plainte de l’enfant n’est généralement pas la même que celle de ses parents, ou en tout cas, son expression est différente.

De plus, la psychothérapie de l’enfant suppose un dispositif qui lui est propre. Tout support (le dessin, le jeu) peut être prétexte à la rencontre et à la libération de la parole.

Il est donc important d’accueillir toutes les formes d’expression que va pouvoir prendre la demande d’aide afin d’en tenir compte pour la thérapie. Je veille à offrir à chacun un espace de parole sécurisant pour favoriser «  la libre association des idées et des mots  ».

Je considère que « les solutions valables pour tous  » n’existent pas et je m’efforce de respecter le rythme de chacun. Une adaptation personnalisée du thérapeute à l’enfant permet généralement d’apaiser assez rapidement certaines tensions.